Les neurosciences confirment les bienfaits de la sophrologie
Créée en 1960 par le Dr Alfonso Caycedo, neuropsychiatre, la sophrologie s’inspire du yoga, de la méditation, de l’hypnose, Elle combine des exercices de respiration, des mouvements corporels et des visualisations. Son objectif : favoriser le bien-être, prévenir certaines maladies et développer le potentiel personnel, à la fois sur le plan physique et mental. C'est une méthode psychocorporelle qui aide à retrouver son bien-être et développer son potentiel. Ainsi, elle permet de détendre le corps et d’évacuer les tensions musculaires et mentales. Elle aide à sortir de la négativité, à mieux gérer le stress et les soucis, les douleurs et les émotions…
Reconnue comme complémentaire aux soins médicaux conventionnels, la sophrologie considère l’individu dans sa globalité : corps, émotions et esprit. Une pratique complémentaire aux médecines classiques dites allopathiques. Ainsi, les pratiquants ne cessent de faire le constat des bienfaits de cette discipline holistique, à savoir une prise en compte de la totalité de la personne, somatique, émotionnelle et psychique. Cependant, les études scientifiques ne se sont guère intéressées, jusqu’à présent, à la sophrologie pour démontrer ses bienfaits. Cela change aujourd'hui grâce aux avancées des neurosciences, qui confirment les principes utilisés par la sophrologie et leurs effets positifs. Faisons le point sur ces découvertes. Les neurosciences en pleine évolution
Les neurosciences qui sont pluridisciplinaires se consacrent à l’étude du système nerveux et particulièrement au cerveau. Le défi de cette science consiste à expliquer le fonctionnement du cerveau humain. Tâche immense au regard de la complexité de cet organe doté de plusieurs milliards de cellules. À cette recherche fondamentale, s’ajoute un volet thérapeutique : mieux comprendre le cerveau pour mieux soigner les maladies qui l’affectent. De plus, il faut ajouter l’apport des connaissances des neurosciences pour développement personnel et un large éventail de médecines douces, dont la sophrologie. Ainsi, avec de nouvelles connaissances sur le cerveau, les neurosciences peuvent nous aider à nous reconstruire après un traumatisme ou un trouble psychique. Et alors, à développer notre capacité de résilience.
À titre d’illustration, en 2007 des découvertes ont été faites concernant ce circuit complexe du corps humain comme, par exemple, la subjectivité avérée de l’estimation du temps par le cerveau. Par ailleurs, les neurosciences touchent également à la psychiatrie, aux maladies mentales et à l’éducation. Dans ce domaine, elles vont révolutionner les processus cognitifs et d’apprentissage. Les neurosciences valident la sophrologie En effet, les neurosciences s’intéressent à différentes techniques de relaxation et de méditation que l’on utilise en sophrologie.
De nouvelles découvertes permettent désormais de comprendre comment le cerveau peut se reconstruire après un traumatisme et comment il développe sa résilience.
Certaines avancées récentes éclairent des aspects fascinants de notre cerveau, comme la manière subjective dont il perçoit le temps, ou encore son rôle central dans nos émotions et notre comportement. Ces découvertes ouvrent la voie à de nouvelles perspectives pour améliorer l’apprentissage et l’accompagnement thérapeutique.
Les neurosciences valident la sophrologie
En effet, les neurosciences s’intéressent à différentes techniques de relaxation et de méditation que l’on utilise en sophrologie.
Les premières recherches effectuées nous permettent de mieux comprendre l’activité cérébrale lors de ces pratiques, ainsi que leurs bienfaits sur le cerveau et la santé.
On a pu alors suivre sur un IRM ce que fait notre cerveau lorsque l’on médite ?
C’est une équipe de chercheurs de l’Université d’Emory aux États-Unis qui a observé à l’IRM ce qui se passe lorsque l’on médite. À savoir plus précisément, quand on s’exerce à maintenir notre attention focalisée sur quelque chose. L’équipe de chercheurs a alors noté quatre phases cognitives qui se mettent en place.
Une phase de vagabondage mental lorsque nos pensées ne sont pas encore canalisées
Une prise de conscience du vagabondage : on se rend compte que notre attention est dispersée
Un déplacement de l’attention sur l’objet de concentration
Une focalisation de l’attention, sans pensées parasites
Ces quatre séquences stimulent des régions différentes et la répétition de ce cycle pendant la pratique méditative déclenche une sensation de bien-être. Une autre équipe de l’Université de Californie à Los Angeles conclut que méditer protégerait notre cerveau du déclin inéluctable avec l’âge. Ceci, suite à des expériences menées sur une centaine de personnes. Selon ces chercheurs américains, comme toute autre activité mentale intense, la méditation stimulerait ainsi la genèse des branches des neurones (dendrites) et des connexions (synapses). Ces micros changements anatomiques aboutissant à un gain global de matière grise qui compenserait la perte due à l’âge. Par ailleurs, ils concluent aussi que la méditation agirait également en réduisant le niveau de stress, délétère pour les neurones. Autres études, celles du M.I.T(Massachussetts Institute of Technology) Ces dernières ont été menées par une équipe de chercheurs en neurosciences. Ces études ont permis d’affirmer que les circuits neuronaux connectant l’hippocampe à l’amygdale jouent un rôle crucial dans la façon dont nous associons les émotions aux souvenirs. Ainsi on peut influencer le comportement émotionnel en activant une empreinte négative ou positive associée à un souvenir passé sans aucun rapport avec la situation réelle vécue pendant l’expérience. Voilà qui rappelle les techniques de correction sérielle et de substitution sensorielle connues des sophrologues! Ainsi, les études scientifiques tendent à démontrer que la pensée positive est efficace pour l’équilibre physique et mental de la personne.
Au final, ces recherches nous permettent, d’affirmer que le Docteur Alfonso Caycedo avait raison lorsqu’il annonçait son « principe d’action positive», et incitait tout un chacun à développer ses capacités d’auto guérison. Ainsi, ce dernier aura été un visionnaire, un précurseur qui aura élaboré une technique nouvelle de médecine douce qui tient à la fois des origines orientales et occidentales. Par ailleurs, la médecine classique ne pouvait se « désintéresser » des résultats positifs de la sophrologie. C’est pourquoi elle a fini par effectuer des recherches, d’une part cliniques, d’autre part à partir d’examens d’imagerie médicale. Aujourd’hui les sciences médicales, avec le progrès des outils technologiques comme les IRM et les résultats de recherches cliniques viennent confirmer la théorie d’Alfonso Caycedo. Ce dernier est comme ces génies, comme Einstein qui énonça la loi de la relativité et sa fameuse formule E=MC2. Loi qui sera seulement démontrée, par l’expérimentation, quelques décennies plus tard